10 ans de musique, de fête et de ferveur : Labellisé Ecolo !
Il
y a dix, un Festival naissait à Charleville-Mézières :
l’Eco Festival Rock et
Territoire : Le Cabaret Vert :
Pionniers
du genre, le Festival se veut dès ses débuts, être le festival qui a pour but
de sensibiliser au partage, au respect de la nature mais aussi être le soutien
au développement culturel et musical en Ardennes.
Pari
réussi puisque le festival fête désormais ses dix ans avec une affiche plus
qu’alléchante et est devenu l’un des douze principaux festivals de musique en
France.
Des
organisateurs aux partenaires, des prestataires aux festivaliers, des bénévoles
aux artistes, toutes les personnes qui sont actives en amont et en continuité
durant
tout le festival, se retrouvent dans de mêmes idées, pour quatre jours
de fête.
Le
Cabaret Vert se veut être le chef de fil d’une réflexion environnementale,
économique etsociale, le tout par le
biais d’un programme recherché
et travaillé, autour de l’art, dont chacun en
est acteur.
Une
valeur ajoutée pour une mise en valeur des idées fondatrices du festival qui
sont :
le
tri des matières recyclables ou encore la collecte des déchets organiques.
Une
ligne conductrice qui a été distinguée l’année dernière par le prix international
«
A Greener Festival » pour sa démarche environnementale.
Music
goes green
De
Dionysos à Yuksek, de Jacques Higelin à Mano Solo ou encore Hubert-Félix
Thiéfaine, Les Wampas, le Saïan Supa Crew mais aussi dEUS, toute une flopée
d’artistes s’est déjà illustrée sur la scène du Cabaret Vert depuis ses dix
ans, avec des éditions de plus en plus importantes et de plus en plus
appréciées, s’élargissant même sur quatre jour à l’année 2012.
Pour
ses dix ans, le Festival s’est fait plaisir avec une programmation des plus
éclectiques comme à son habitude avec en tête d’affiche cette année : Placebo,
-M-, The Prodigy, Editors, Shakaponk, Metronomy, Fauve, Kavinsky, Murkage,
Volbeat, The parov stelar band, Airbourne, Flume, Red Fang, Die Antwoord,
Jagwar Ma, Casseurs Flowters, Tinariwen, The Cool Kids, Nick Waterhouse ...
De
l’environnement à la musique il n’y a qu’un pas, pour faire changer les idées
d’une ou plusieurs personnes. C’est exactement ce que cultive le festival
également dans sa programmation musicale, faisant venir chaque année têtes
d’affiche et découvertes, qui rejoignent toutes les idées du Festival.
Une
offre culturelle et pluridisciplinaire qui tend aussi bien vers le monde de la
musique mais aussi vers le monde de l’art. L’éventail de styles est plus que
divers, allant du rock au reggae, du blues au rap, du métal à la pop en encore
du jazz à l’électro ; sans oublier les autres disciplines de prédilection comme
les divers ateliers artistiques qui comprennent les diffusions de courts métrages,
des expositions de peinture, des ateliers de jonglerie, du théâtre de rue, du
graffiti mais aussi le Festival de bande dessinée.
Gloire
à l’art de rue !
De
la Compagnie des Bonimenteurs aux Fanfarnaüm sans oublier la Compagnie Joe
Sature et ses Joyeux Osselets ou encore la Compagnie du Petit Monsieur, le
Festival ouvre à nouveau ses portes à l’art de rue pour une programmation
étoffée qui permet de donner vie aux arts de la scène et à ceux de la rue, à
travers diverses disciplines allant du théâtre burlesque aux acrobaties, de la
jonglerie aux fanfares sans oublier le temps de Freaks et des Foires qui
prendront tous vie pendant le Festival
L’année
dernière, le Festival a battu son record de festivaliers avec plus de 75 000
personnes accueillies en quatre jours, un rassemblement des plus attendus pour
un projet associatif et étudié qui n’a de cesse de grandir et de se démarquer
chaque année.
Un
festival reconnu et apprécié qui ne se laisse pas embrigader dans les clichés
du genre, et surtout qui ne se laisse pas emporter par toute la machine
commerciale qu’un festival peut générer, quand il a atteint autant de galons.
Et
c’est ça le plus appréciable pour les programmateurs et les festivaliers :
rester simple, humble et toujours à l’écoute des personnes, des artistes et des
évolutions du temps, pour amener au plus près et au mieux la musique et l’art
pour un maximum de personnes.
Rendez-vous
donc du 21 au 24 Août à Charleville-Mézières
pour les 10 ans du Cabaret qui se
met comme chaque année... au Vert!
David Bowie : L’univers d’une icône touche à tout
!
Après le Victor & Albert Museum de Londres, la Cité de la Musique de Paris, ou encore Toronto et Sao Paulo, c’est au tour du Martin-Gropius-Bau de Berlin, d’accueillir cette exposition exceptionnelle, consacrée à l’un des artistes les plus emblématiques de sa génération : David Robert Jones alias : David Bowie ; à découvrir encore jusqu’au 10 août prochain.
Une rétrospective intimiste et fascinante qui nous plonge dans toute une époque et tout un univers totalement iconoclaste, construit de toutes parts, qui a toujours été la force de l’artiste unique en son genre.
Briser les codes, les genres, pour créer des personnages aussi inventifs qu'exubérants, aussi passionnants que loufoques et aussi improbables qu’inoubliables.
Ainsi on voyage dans le temps, dans la musique, et dans les époques, le tout au plus près du
processus créatif de l’artiste, qui était et qui est toujours à l’affût de la moindre nouveauté ou la moindre originalité des temps modernes et des temps perdus.
Un intérêt et une passion que l'artiste se réapproprie directement dans son univers feutré, pour remettre à sa guise, un genre, un code ou un mouvement bien précis.
Artiste avant-gardiste invétéré
Précurseur du glam rock et de l’attitude plus que provocatrice mais toujours recherchée et travaillée au détail près, David Bowie fascine autant qu’il dérange.
Ce personnage hors du commun a réussi au fil des années, de ses succès et de ses déboires, à devenir une véritable référence et une véritable légende dans l’histoire du Rock’n’roll.
De ses fantaisies vestimentaires à ses fantaisies capillaires, David Bowie a inspiré toute une génération
d’anonymes et de stars plus qu’internationales et ce dans tous les domaines artistiques,: du monde de la musique au monde de la mode, de celui du cinéma à celui de l’art, David Bowie a marqué de son empreinte, sa ténacité et sa ferveur ; de vivre sa vie comme bon lui semble, sans s’encombrer du qu’en dira-t-on.
Une rétrospective de cinquante années de carrière de l'icône pop britannique, qui explore toutes les facettes de l’artiste aux multiples visages. Le tout appuyé par plus de 300 objets précieux et impressionnants, fait de manuscrits, extraits sonores, extraits vidéos, mais aussi, de clips, de photographies ou encore des extraits totalement inédits de la correspondance entretenue en 1978 entre David Bowie et l'actrice Marlene Dietrich, avec laquelle il tourna le film "Just a Gigolo". Mais le clou de l’exposition est surtout les 60 costumes de scènes de
David Bowie!
De provocations en extravagances, de l’imaginaire ancré dans le réel, du cinéma à la musique, l’exposition David Bowie happe le spectateur dans un tourbillon d’émotions totalement hors du temps.
Des personnages multiples qui ont façonné sa carrière, on en retient bien sûr le plus emblématique, crée de toutes pièces : celui de Ziggy Stardust, sans oublier, Alladin Sane, Halloween Jack ou encore Thin White Duck. Une introspection dans la vie du chanteur.
On parcours là, une vie faite de plusieurs vies et de plusieurs époques, en pleine incursion dans la personnalité complexe et tourmentée de l’artiste.
L’exposition "Bowie" est aussi importante pour la ville de Berlin car elle revient sur l’époque berlinoise de l’artiste.
Une époque prépondérante pour David Bowie, qui signe un réel virage dans
sa carrière, puisque c’est cette capitale qui lui permis de retrouver l’inspiration de sa musique, dans la composition d’un des albums les plus marquants de l’histoire du rock : « Heroes » avec son acolyte de toujours, Brian Eno, ancien membre du non moins mythique : Roxy Music.
Une remise en question de différents choix d’une vie pour une mise en abîme artistique, qui a changeait l’approche musicale de toute une génération.
L’exposition est un véritable chef-d’œuvre pour tous les fans de musique, tous les fans de David Bowie, mais aussi tous les afficionados de l’art en général, qui est là démultiplié à juste titre le temps de cette exposition hors du commun.
J'ai décidé de commencer à mettre quelques articles sur le blog,
et pour bien commencer les deux mois d'été, je voulais vous faire partager,
ma review du concert de Teresa Salgueiro au festival OMNI @CCRN Luxembourg!
Teresa
Salgueiro: Une ôde à la grâce et au mystère!
Vendredi soir, l'OMNI Festival a convié son
public au concert d'une des
artistes les plus appréciées du Portugal:
Teresa Salgueiro ;
le CCRN s'est fait plaisir avec une
programmation
des plus éclectiques, entre énièmes
rendez-vous et re-découvertes.
Maria Teresa de Almeida Salgueiro était la
voix d'un des combos les
plus mythiques du Portugal; Madredeus.
Après avoir officié pendant plus de vingt ans
au sein de Madredeus,
l'artiste a décidé de quitter le groupe pour
se lancer dans une carrière solo.
Un choix, un risque cependant plus que
respecté par ses fans qui lui
réservent toujours un traitement de ferveur
très particulier et très
respectueux.
Hormis le fait que pour beaucoup de fans de la
première heure,
Madredeus sans Teresa n'est pas Madredeus, le
combo a su
se refaire une réputation aux côtés de sa chanteuse
actuelle: Beatriz Nunes.
De ses collaborations multiples au poids
qu'elle avait sur le groupe
Madredeus, Teresa Salgueiro mène sa barque
comme bon lui semble, toujours libre et entière, aussi bien dans sa musique,
ses textes, que dansl'image d'artiste accomplie qu'elle donne à
son public.
Et c'est sûrement ça la force conductrice de
cette artiste à la voix
unique en son genre.
Un
timbre des plus particuliers et des plus envoûtants, qui ; que l'on
apprécie, ou que l'on n'apprécie pas, ne
laisse en tous les cas,
personne indifférent.
Après avoir été seulement "une
voix", l'artiste a pu s'émanciper
musicalement et moralement, pouvant donner
corps et âmes à ses textes,
entre saudade et balades arabo-andalouses ou
balades indiennes,
le tout avec la grande liberté qui l'anime!
Une odyssée musicale, pour une plongée dans
les abysses du fado et dans la chanson populaire portugaise, portée par
les percussions, l'accordéon ou encore la contrebasse et la guitare.
Une musique singulière et très spécifique, qui
puise au plus profond du
fado sans pour autant s'engouffrer dans le
cliché du genre.
Teresa Salgueiro, de sa voix chaleureuse et au
timbre unique, sculpte
ses influences plus que multiples et n'en
n'oublie pas ses origines mais
aussi les musiques actuelles, mêlant aussi
bien le jazz, la bossa,
l'electro mais aussi le funk et la pop.
Devant un public conquis, mais cependant un
peu trop timide, l'artiste
a présenté son nouvel album "O
Misterio" entre nouvelles compositions et flash back musicaux que ce soit dans ses
anciennes chansons que dans
celles de Madredeus.
Un concert de toute beauté qui aurait encore
plus été intimiste sans le
public en places assises, une configuration
bien pensée mais qui a
cependant un peu enrayé, le partage entre
l'artiste et son public.
Après avoir offert à son public un dernier
titre avec "O Pastor",
véritable hymne du groupe Madredeus, Teresa
Salgueiro est repartie
dans son monde fait de mystères et de
mélancolie, pour soirée
pleine de magie et de patriotisme, pour nos
amis lusophones du Luxembourg.